En tête de liste : cela vous fera probablement passer une nuit agitée, avec un estomac lourd et ballonné. Et c’est loin d’être la seule conséquence! Selon une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Cell Metabolism, manger tard augmenterait également le risque d’obésité.
Pour mener à bien leur expérience, les scientifiques ont fait suivre à 16 cobayes présentant un indice de masse corporelle élevé deux types de protocole. Un groupe était soumis à un horaire strict de repas aux premières heures de la journée, tandis que l’autre groupe recevait exactement le même menu, mais quatre heures plus tard. Leur dernier repas était ainsi consommé deux heures avant de dormir, contre près de 6 heures pour le premier groupe.
Tout au long de l’expérience, l’appétit, la température corporelle, l’énergie consommée et le sang des participants étaient scrutés de prêt par les membre de l’étude. Le résultat est sans appel: manger tard influence grandement l’appétit, la façon dont nous brûlons les calories après les repas et, en bout de course, la manière dont nous stockons les graisses. Autant de mécanismes physiologiques et moléculaires qui favorisent la prise de poids.
Prise de poids
Comme le rapporte Science Alert, les repas du soir impactent directement les hormones de la faim, connues sous le nom de leptine et ghréline. Chez les participants ayant mangé plus tard, le taux de leptine chutait bien plus vite que les autres, ce qui provoque chez eux une envie rapide de grignoter. Et grignoter, on sait ce que cela entraîne niveau prise de poids!
Autre conséquence: celles et ceux qui mangent plus tardivement ont tendance à bruler les graissent bien plus lentement que ceux qui mangent tôt. Là encore, il va sans dire que, si on brûle moins rapidement les graisses, on risque de les stocker. Une accumulation qui pèse, avec le temps, sur la balance.