S’il n’existait pas, il fallait l’inventer. Le président de la Fédération béninoise de football (Fbf), Mathurin de Chacus, est un homme chanceux simplement. En marge de l’Assemblée générale élective de la Confédération africaine de football (Caf) à Rabat, où il fit son entrée triomphale dans le Conseil de la Fifa qui lui ouvre grandement les portes du Comité exécutif de la Caf, l’homme était également la convoitise de tout le monde. Entre autres personnalités et pays qui désirent signer un partenariat avec la Fbf, figure le président Yasser AlMisehal de la Fédération d’Arabie saoudite de football.
Le projet est très avancé. Contrairement au passé, où certains présidents de Fédérations roulaient pour eux-mêmes, Mathurin de Chacus est catégorique. «C’est d’abord le Bénin qui passe. Et je ne trahirai jamais la confiance que le chef de l’Etat et le Ministre des sports placent en moi…», a-t-il dit.
L’éducation, dit-on, est un instrument pour mieux relever les défis car le sport est confronté à de nombreux problèmes. L’éducation, la formation, fondent l’épine dorsale d’une nation forte et inspirée, surtout si celle-ci compte des individus dynamiques et talentueux. L’éducation constitue donc une plateforme proposant les solutions et les études de cas dont nous avons besoin pour relever ces défis. C’est donc pour ces raisons que le président Yasser AlMisehal, torche en mains, en plein jour, a cherché et jeté son dévolu sur le Bénin, considéré désormais comme l’un des bons élèves de la Fifa.
En attendant que le président Mathurin de Chacus rende compte à qui de droit sur ce partenariat qui profitera énormément au football béninois, et qu’une Conférence de presse soit organisée pour situer le Bénin footballistique sur le projet, nous pouvons d’ores et déjà décerner un satisfecit anticipé au président Mathurin de Chacus et son Comité exécutif, pour tout ce qu’ils entreprennent pour le rayonnement du sport roi béninois.
